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EN SOLITAIRE
Spécial Vendée Globe – Épisode 4
La course au large en solitaire est exigeante et ne s’improvise pas. Une profession qui requiert un certain état d’esprit et une grande capacité d’adaptation. « Mine de rien, ça change tout psychologiquement de se retrouver vraiment tout seul », exprime Clarisse Crémer (Banque Populaire) qui s’engage dans son premier Vendée Globe. En plus d’assumer tous les rôles à bord de son voilier et de gérer son mental, son stress, son sommeil et les imprévus, il faut aussi parfois accepter de ne pas toujours être à 100 %, reconnaît Kevin Escoffier. Le skipper de PRB se lancera également dans son premier tour du monde en solitaire après de nombreuses années en tant qu’équipier de course au large. « Si le vent est différent de ce qui est prévu, tu fais avec et t’acceptes d’aller dormir et que ça ne soit pas parfait pendant quelques heures. »
Aujourd’hui, la course au large est devenue nettement plus compétitive qu’au temps des premières régates. Les bateaux modernes sont dotés d’un arsenal technologique impressionnant qui contraint presque les skippers à se terrer à l’intérieur et à réfléchir sans cesse à leur stratégie. Dans ce quatrième épisode, Loïck Peyron revient sur le métier de marin de course au large, une profession qui n’existe en fait que depuis peu.